[Ubuntu-QC] Ubuntu et logiciels libres vs politique québécoise
Marc Deslauriers
marc.deslauriers at canonical.com
Mer 28 Mar 13:54:44 UTC 2012
On Wed, 2012-03-28 at 09:29 -0400, Fabian Rodriguez wrote:
> On 12-03-27 06:39 PM, Marc Deslauriers wrote:
> > On Tue, 2012-03-27 at 17:37 -0400, Fabian Rodriguez wrote:
> >
> >>> et Ubuntu est la plateforme qui sera principalement au centre de cette
> >>> intégration pour le parti.
> >> C'est dommage, étant donné qu'Ubuntu n'est pas un OS entièrement libre.
> >> Je vais en parler à Stéphane Couture, je crois que c'est lui qui a
> >> préparé cette proposition.
> >>
> > Les applications et pilotes propriétaires sont séparés dans un dépôt de
> > paquetage à part et il y a une option lors de l'installation pour
> > n'activer que les dépôts libres.
> >
> > Ubuntu convient parfaitement à ce critère.
> >
> > Marc.
>
> Maglré l'option pour l'absence de dépôts non-libres, plusieurs
> applications dans Ubuntu encouragent aussi l'installation de logiciels
> propriétaires ou les incluent carrément, comme c'est le cas du kernel,
> de Media Player (totem), Jockey, Mozilla Firefox et Thunderbird (plugins
> non-vérifiés, non-libres), etc.
Je suis content qu'on n'ait pas la même définition de ce qui est libre.
http://opensource.org/docs/osd
"9. License Must Not Restrict Other Software
The license must not place restrictions on other software that is
distributed along with the licensed software. For example, the license
must not insist that all other programs distributed on the same medium
must be open-source software."
>
> Voici de l'information indiquant ce qui est retiré d'Ubuntu pour arriver
> a Trisquel:
> http://trisquel.info/en/wiki/how-trisquel-made
Enlever les microcodes chargeables, c'est du niaisage et ça n'a rien à
voir avec le libre. Il n'y aucun ordinateur moderne qui fonctionne sans
microcode. Que le microcode soit préchargé à l'usine ou chargé lors de
l'utilisation a le même résultat final: l'ordinateur en utilisation
roule du microcode dont le code source n'est pas disponible. L'enlever
du noyau n'a qu'un seul résultat: le Linux que l'on veut rouler ne
fonctionne pas sur la majorité des appareils, mais n'améliore en rien le
fait que sur les autres on roule du microcode non-libre pareil.
>
> Le fait est qu'Ubuntu n'est pas un OS entièrement libre. Ça peut être
> une bonne deuxième option mais à mon avis viser l'utilisation d'une
> distribution 100% libre est maintenant possible.
Je suis complètement en désaccord. Ubuntu est un OS libre qui permets
l'utilisation d'applications propriétaires quand c'est nécessaire.
Ce serait une grave erreur de proposer au gouvernement l'utilisation
d'un OS extrémiste marginal qui ne fonctionne pas sur la majorité des
appareils disponibles sur le marché.
Marc.
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