Défi à toute la francophonie des spécialistes de Linux...

Lami René lami at webestrie.com
Dim 6 Fév 19:48:32 UTC 2011


Bonjour à toutes et à tous,

Je lance un défi à toute la francophonie des spécialistes de Linux.

À la base du mouvement et des intentions des premiers leaders et 
promoteurs de l'informatique libre et ouverte, comment encore 
aujourd'hui, il y avait le souhait de rendre l'usage des outils 
informatiques le plus démocratique et accessible que possible. Dans les 
faits, en bonne partie, nous y somment arrivé pour une grande partie des 
utilisateurs moyens et pour l'informatique à domicile. Dans la vie de 
tous les jours, les utilisateurs ou les partisans Linux sont immergés 
dans une mer de produits propriétaires ou règne un quasi-monopole (M$). 
C'est une réalité avec laquelle il faut jouer et nous y jouer bien, car 
notre part de marché augmente et la sienne diminue, lentement, mais 
surement.

Nous devrons côtoyer encore longtemps ces utilisateurs d'un autre monde 
(non-libre, fermer et au service des intérêts d'un petit nombre au 
détriment du bien commun). C'est pourquoi il est important d'avoir des 
outils qui nous permettent de les côtoyer et même de le fréquenter et 
d'être plus versatile qu'eux.

Un des outils qui nous fait cruellement défaut en matière fréquentation 
de l'autre monde touche le fait, que dans l'autre monde, il est souvent 
recommander de défragmenter une fois par moins les partitions de disque 
dur et qu'en fait, même nos propres outils de gestion de leurs 
partitions ont les mêmes lacunes de fragmentation. Mais nous n'avons pas 
d'outils de défragmentation sous Linux pour ces partitions et là, le bas 
blesse.

Je ne peu pas croire qu'avec tous les outils actuels que nous avons et 
qui offrent déjà les fonctions de redimensionner, déplacer, créer ces 
partitions, de créer de nouvelles tables de partitions ou de recréer le 
système de fichier FATXX ou NTFS existant, que nous ne pouvions, d'une 
manière ou d'une autre, défragmenter ces partitions que nous entretenons 
de la me manière qu'eux.

L'une des meilleures manières de convaincre un utilisateur de l'autre 
monde de migrer à Linux et aux logiciels ouverts et libres, c'est quand 
il nous voit ne pas avoir ses problèmes ! Par exemple, la sécurité, les 
pirates, la vie privée, les virus, l'intégration des dépôts logiciels, 
les mises à jour de distribution, et parfois Linux pourra même les aider 
en corrigent certain de leurs problèmes de base.

Pour ce qui est de la défragmentation, on repassera, car pour le moment, 
on passe complètement à côté de cette superbe opportunité de les 
séduire. Je sais que sous les partitions Linux ext3 et ext4 le problème 
ne se pose pas, mais cela ne suffit pas, leur montrer qu'on n'a pas le 
problème, c'est bien, mais quand plus on peu corriger leurs problèmes, 
alors si Linux peu faire ça, c'est qu'il est franchement meilleur et 
supérieur, alors pourquoi payer pour...

Pour moi, cela me semble impossible ! Ne pourrions-nous pas de manière 
détourner, arriver à notre but de défragmentation, en utilisant une ou 
des fonctions de nos outils existants ? Je pense à GParted, KVPM, 
PartitionManager, DDrescue, IDE, Mondo, NTFSProgs, PartImage, TestDisk, 
Autopsy, Scrounge-NTFS et autres.

Voilà, c'est ça le défi, la défragmentation des partitions NTFS !

Deux choses que je sais sur les tables d'allocation de fichier (FAT) :

1) À la création d'une partition, un gros fichier est créé dans les 
premiers secteurs de la partition (comme une grosse feuille de calcule 
Excel). Dans une colonne, il y a l'adresse de tous les secteurs 
(clusters) de la partition. Dans les autres colonnes qui suivent, il y 
aura des informations comme le nom du fichier, son type, etc. et pour 
finir, il y a une colonne pour indiquer dans le cas où le fichier ne 
pourrait pas tenir dans un secteur de la partition, l'adresse du 
prochain secteur qui contient la suite du fichier. Donc dans ce fichier 
"FAT" il y a déjà de consigné toutes les adresses de secteur, qu'il soit 
occupé ou non par un fichier.

2) La distribution des adresses de secteur est séquentielle. Cela 
implique que quand un fichier est effacé ou mise à jour ou écrasé 
(remplacer sur place), sont adresse de secteur ne sera pas réutilisé, 
temps que toutes les adresses n'auront pas été utilisées au moins une 
fois, puis deux, puis trois fois, etc. Avec le temps, la suite de 
secteur contigu (qui se suivent physiquement sur le disque dur) diminue 
pour atteindre un niveau ridiculement bas. C'est comme si dans une vraie 
bibliothèque, à chaque retour de vrais livres imprimés, il ne retrouvait 
obligatoirement pas la même tablette qu'à son départ. En plus, le livre 
serait coupé en deux et réparti sur deux tablettes éparpillées au hasard 
dans la bibliothèque. La prochaine fois que quelqu'un voudra le livre, 
il aura deux numéros de tables à trouver pour rassembler le livre et 
partir avec. Ce morcellement (fragmentation) est exponentiel, car à son 
deuxième retour, les 2 parties du livre sont de nouveau coupés en 2, ce 
qui fait 4 parties de livre, puis 8, puis 16, etc. et toujours de plus 
en plus distant l'uns des autres. C'est le travail qui est demandé à nos 
disques durs sous MS-Windows FATXX et NTFS, pas sous Linux ExtX qui 
gères cela avec beaucoup plus d'intelligence et de raffinement, mais là 
n'est pas mon propos.

Trois choses que je déduis pour qu'un tel comportement (algorithme) soit 
utilisé et de mon expérience :

1) Il y a souvent des bogues dans notre système, alors gardons les 
traces des fichiers le plus longtemps possible, au détriment de toutes 
autres considérations, au cas où !

2) Même lors d'un formatage ou d'un re-partitionnement, gardons un 
maximum d'information au détriment de toutes autres considérations, au 
cas où !

3) Que pourrions nous faire pour rendre notre FAT perpétuel (indélébile) 
sur le disque dur au détriment de toutes autres considérations au cas où !

Je connais un peu certains des logiciels que j'ai énumérés plus haut, 
mais je n'ai toujours pas trouvé de solution et sur le Web, j'ai tout lu 
et son contraire, possible, pas possible, etc.

Que ce soit sous Linux ou sous Windows, la copie des fichiers ou de la 
partition, recopie systématiquement la fragmentation (ex. GParted ou 
PartitionManager). Toujours sous Linux ou Windows, la duplication des 
fichiers sur la même partition et l'effacement des fichiers d'origine ou 
de dupliquer et d'écraser les fichiers d'origine ne corrigent, rien à la 
fragmentation. Sous XP, j'ai procédé à de multiples défragmentations 
successives, mais les gros fichiers vidéo ou images ISO entre 200 Mo et 
4.2 Go restent très fractionnés, malgré que les partitions de 160 Go ont 
au minimum 60 Go de libres.

J'utilise des disques durs USB pour sauvegarder les deux ordinateurs a 
doubles systèmes d'exploitations Windows XP SP3 32 bits et Kubuntu 10.10 
32 bits pour l'un et Windows 7 64 bits et Kubuntu 10.10 32 bits pour 
l'autre et pour synchroniser mes données entre ces quatre Systèmes.

Je n'ai pas de réseau et je n'en veux pas pour de multiples raisons de 
sécurités et de compétences.

Mes partitions de partage des données sont fragmentées à au moins 60 % 
sur tous les systèmes ! J'ai utilisé PC-Cloneur 8 et Acronis True Image 
2010 avec les mêmes résultats.

Je suis perplexe de voir que lors d'une copie d'une partition vers une 
autre, la fragmentation est reproduite, c'est ahurissant, que cela soi 
avec les outils Linux ou Windows (propriétaire et payant) !

J'ai fait d'innombrables essais et le dernier en cours est de formater 
un disque dur USB qui était en NTFS en ext4 pour détruire complètement 
la table d'allocation des fichiers, pour ensuite la reformater en NTFS 
et y copier les dossiers et fichiers de ma partition de partage des 
données (Windows-Linux) avec GRsync (entre 3 et 7 heures de transfère 
selon l'ordi.). Si cela ne fonctionne pas, je pense formater sur disque 
USB, ma partition de partage NTFS en Ext4 temporairement, y copier les 
dossiers et fichiers et avec GParted ou PartionManager, recréer la table 
de partions NTFS de synchronisation d'un disque d'un ordinateur, mais 
tout cela est très lourd et prend énormément de temps et de ressources. 
Ce n'est vraiment pas pratique.

Est-ce que la francophonie Linux sera à la hauteur de ce défi ?

C'est ce que nous verrons prochainement.

J'aimerais bien pouvoir dire un jour, à mes ami(e)s de l'autre monde, « 
Tu as des problèmes de lenteur avec ton ordinateur ? Invites-moi pour un 
bon souper chez toi et je te corrige le problème pendant le souper ! ».

Collaborons pour relever ce défi, nous en serons tous gagnants, et tout 
le monde aime les gagnants, pas vous !   ;-)

Cordialement,

L'ami René
P.-S. S'il vous plaît, transmettez ce défi sur les autres listes de 
discussions francophones, autres que « ubuntu-fr at lists.ubuntu.com » et « 
ubuntu-quebec at lists.ubuntu.com », je ne suis pas abonné aux autres. Merci !





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