[Ubuntu-QC] question d'intérêt libre

Steve Nadeau stevenado at gmail.com
Jeu 13 Mar 05:37:45 UTC 2014


merci pour vos commentaires, mais ça ne répond pas clairement à ma question.

en ce sens que le point est de considérer l'obligation d'utiliser
OBLIGATOIREMENT  du produit PROPRIÉTAIRE pour faire tourner le dit
logiciel.

En ce sens peut-on considérer un logiciel libre seulement sur la base
de sa licence ou aussi sur la liberté de l'utilisateur du choix qui
s'offre à lui pour son exécution?

merci encore.
Steve
-----------------------------------
www.equipeautonomiste.ca
https://twitter.com/Autonomistes
http://www.linkedin.com/company/3225935
facebook.com/groups/equipeautonomiste


Le 12 mars 2014 20:00, Jean Christophe André
<jean-christophe.andre at auf.org> a écrit :
>     Bonjour,
>
> Le 12 mars 2014 à 17:55, Jean-Bruno Desrosiers a écrit :
>
>> Ma philosophie du logiciel libre est un logiciel qui est distribué
>> librement,
>> que l'utilisateur ne paye pas et dont les sources sont disponibles
>> car ils ont été libérés et mises en disponibilités par le ou les auteurs.
>
>
> Il y a en fait quelques points à re-préciser ici.
>
> La liberté d'un logiciel se définit par la possibilité de faire ce qu'on
> veut avec, ou presque... La définition des logiciels libres par la FSF ne met
> qu'une seule contrainte sur cette liberté : le fait de ne pas pouvoir la
> retirer.
>
> On en trouvera des définitions (car il n'y en a pas qu'une seule) en
> français ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel_libre
>
> Un logiciel libre peut donc très bien être vendu, ce qu'on fera généralement
> avec des services autour pour aider l'utilisateur à s'approprier son
> utilisation.
>
> Par ailleurs, ce ne sont pas forcément les auteurs qui décident de la
> liberté du logiciel. Par exemple dans une entreprise, les auteurs sont les
> employés, mais le copyright -- et donc le choix de la licence -- revient à
> l'entreprise, puisque les produits de ses employés sont sa propriété.
>
> Dans mon cas par exemple, je mets toujours ceci :
>
>   Copyright (c) 2014 AUF
>   Licence : GPL-2
>   Auteur : J.C. André
>
> Mais c'est parce que mon employeur m'autorise à mettre une licence libre sur
> mes travaux.
>
>
>> Si un logiciel qui été développé sur VB, Delphi, C++ ou autres répond à
>> ces critères,
>> il est libre et l'utilisateur s'en sert librement et aussi à ses risques.
>
>
> Oui. La liberté n'est pas déterminée par le langage utilisé mais à l'usage
> qu'on peut faire du logiciel.
>
>
>> Un logiciel développé sur Linux à aussi le même status, d'après moi que
>> s'il roule
>> sur Windows... OpenOffice le fait tant sur Windows que sur Mac que sur
>> Linux.
>> Même chose pour des logiciels serveurs comme Apache qui roule sur Windows,
>> pourtant Windows n'est pas gratuit.
>
>
> Oui pour le statut du logiciel lui-même.
>
> Par contre, si on s'intéresse au niveau de liberté obtenu par l'utilisateur,
> il est évidement fortement réduit quand le logiciel ne peut pas tourner sur
> toutes les plateformes possibles.
>
>
>> Sinon, faut-il décrété que pour qu'un logiciel soit "libre";
>> Qu'il soit développé nécessairement sur un compilateur gratuit?
>
>
> Non, mais le fait de ne pas pouvoir le compiler librement réduirait la
> liberté de l'utilisateur (mais pas celle du logiciel).
>
>
>> Qu'il doit opéré obligatoirement sur une plate-forme gratuite?
>
>> Je ne pense pas, les versions "communautaires" en sont un bon exemple.
>
> Attention à ne pas confondre libre et gratuit !
>
> La liberté de l'utilisateur est tout aussi entravée par une plateforme
> gratuite et pas libre (ou pas totalement, comme Android) que pas une
> plateforme payante.
>
> Le prix n'est pas l'élément privatif ici, bien qu'il puisse y participer,
> mais c'est vraiment l'incapacité de faire ce qu'on veut avec le logiciel.
>
>
>> Le 2014-03-12 17:27, Steve Nadeau a écrit :
>>>
>>> Selon vous, est-ce qu'un logiciel peut être considéré un logiciel
>>> libre s'il est développé en VB.NET?
>
>
> Donc la réponse ici serait : oui, c'est quand même un logiciel libre, si la
> licence en respecte la définition.
>
>
>>> personnellement, je n'arrive pas à trouver de références claires, je
>>> considère que bien qu'un développeur puisse libérer son code,
>>> l'utilisateur du produit fini ne sera pas libre de le compiler et le
>>> faire fonctionner sur autre chose qu'une plate-forme propriétaire sous
>>> licence non libre.
>
>
> Oui, l'utilisateur n'est pas totalement libre, du fait du choix du langage
> utilisé pour développer le logiciel.
>
> Mais ce sont deux notions différentes : la liberté du logiciel et celle de
> l'utilisateur.
>
> Sachant que le but ultime des logiciels libres est bien la liberté de
> l'utilisateur.
>
> J.C.
> --
> Coordonnateur des infrastructures techniques
> Agence universitaire de la Francophonie
> http://www.auf.org/
>
>
> --
> Ubuntu-quebec mailing list
> Ubuntu-quebec at lists.ubuntu.com
> https://lists.ubuntu.com/mailman/listinfo/ubuntu-quebec



More information about the Ubuntu-quebec mailing list